A la recherche du titre Royal

A la recherche du titre «  Royal », même au pris de son âme….
Oui, ils ne valent rien, ceux qui s’engagent dans cette fonction que pour « l’auréole » que représente, dans leur esprit le titre d’élu politique. Ces hommes et ses femmes qui, en définitif se battent que pour les avantages en nature et en denier que peuvent représenter dès lors un mandat politique.
« Bonjour, je suis un élu politique », cette phrase dans leur bouche libère le bonjour « je suis un Prince », « je suis un Roi », tout dépend de l’importance de ce mandat. Jamais, au grand jamais, « je suis le serviteur du peuple », « je suis l’ouvrier du peuple ».
Claude DJANI conseiller général de la vallée du Maroni fait injure à cette fonction que représente la fonction d’élu politique. Voici un jeune homme qui s’est cherché dans sa conviction politique. Un parcours de l’idéologie de la droite vers celle de la gauche. Il a atteint son but en devenant un élu politique socialiste, encarté au Parti Socialiste Guyanais. Il a mené une campagne sans concession vis à vis de la politique de l’UMP en Guyane. Il a dénoncé férocement la politique du gouvernement du Président de la République Nicolas SARKOSY pour la Guyane et les guyanais. Son adversaire de l’Union de la Majorité Populaire pour la fonction de conseiller général a pris pour son grade lors de la campagne. Et là, il affirme comme un Empereur son soutien pour l’élection Présidentielle de notre pays à Nicolas SARKOSY…
Des questions se posent : Qu’est-il venu faire en politique ? Qu’elles sont les forces qui le poussent à faire ce choix ? Eclaire-t-il où aveugle-t-il le peuple guyanais ? Qu’il médite ces proverbes guyanais, « Kayakou di asou kouri nou a wè », « Gidigidi pa ka maré pagra »…
En vérité, il n’est pas né élu politique, et s’il pense que c’est rien d’autre qu’un moyen de s’enrichir par la notoriété que lègue cette fonction, il perd son âme… Il affirme qu’il s’agit de l’intérêt de ses électeurs. Alors, ses électeurs auraient dû élire directement la candidate UMP. Conséquence, certainement, la majorité de gauche de la Présidence du Conseil Général de la Guyane, au vu des évènements qui ont perturbé la réélection d'Alain Tien Long, serait de droite, à la gloire de Nicolas Sarkosy ? 
A son corps défendant, il suit l’exemple du Président du Conseil Régional de la Guyane Rodolphe Alexandre homme de gauche qui pour la deuxième fois avec un bilan catastrophique appel à voter Nicolas Sarkosy. Le président du Conseil Régional a toujours en main un ticket gagnant, il est président de l'exécutif. Ce qui n'est plus le cas du conseiller de la vallée du Maroni, sauf s'il fait basculer la majorité de son exécutif...

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